Oui, il n’y a pas eu d’article hier. Enfin, disons, qu’il n’y a pas eu d’article en date d’hier, puisque hier, j’ai bien écrit un article, mais pas pour hier, mais pour avant-hier, ce qui fait que hier, je n’ai pas écrit un deuxième article, donc, hier, il n’y a pas eu d’article. Simple à suivre jusqu’à présent, non ?
Oui, vous criez au scandale. Cela fait même pas un mois que j’ai ouvert ce blog que, déjà, j’abandonne le concept d’un article par jour. Alors, déjà, tu te calmes, hein. Tu vas chercher ton eau minérale riche en magnésium, en boire une bonne gorgée, voire deux, allez je t’en autorise même trois… prends tout ton temps, je ne suis pas pressé… voilà… et maintenant on pose la petite boubouteille sur la petite tatable… ça va mieux ? Je peux reprendre ? Bien.
Mais oui, mais vous pensiez que je ne fais rien de ma vie ? Que je suis constamment sur l’ordinateur, sur le téléphone, à séduire un public virtuel, et, lorsque ce n’est pas le cas, à intoxiquer mon corps avec de l’alcool dans les lieux hautement homosessuel ??! Hé bien vous avez raison ! Voici votre médaille d’or gravée des trois V, à savoir la Vérité Vraie Véridique, et maintenant vous avez le monde dans la main, vous pouvez prétendre au poste de président de la République de la Grande France Forte, trouver un vaccin contre toutes les maladies, mettre fin à la famine et aux guerres, élever l’Humanité à une nouvelle ère de prospérité éternelle…
En attendant de voir voir aussi parfait et de faire des choses… bah de parfait… je vais tenter de me faire un tout petit peu, mais vraiment un tout petit peu, pardonner de ne pas avoir écrit hier (ce qui, entre nous, est en plus faux parce que j’ai un autre blog et qu’il faut bien l’alimenter aussi de temps en temps), je vous offre un article ✨ premium ✨ Ha, je vous en mis plein la gu… heu plein les mirettes, là !
Attaquons tout de suite car je me connais, moi, je suis bavard de l’écrit, ha, ça, les mots je te les aligne un par un, je les bave même, je peux t’en mettre autant que tu veux (calmez-vous, prenez un peu de votre eau minérale…), je peux t’écrire n’importe quoi qui n’a aucun sens tant que ça fait de ligne nom d’un bukkake papillonné éclatant sur la colline enchantée peuplée de licornes à la glace vanillée !
Michel, Notre Mère à Toutes, en a fait un de ses chevaux de bataille. Je ne le dis pas au singulier, car il a tellement de combats menés qu’il en a toute une écurie ! On ne les compte les plus, ces équidés ! Il y en a partout ce n’est pas possible ! Une fois chez lui à la BourreGorge, plus précisément à la Tournanterie, j’ai marché une fois dedans. Et pas du pied gauche en plus ! En furie, je l’ai balancé dans le caniveau hop on n’en parle plus ! Ca se reproduit vite en plus, ces bêtes-là ! C’est pire que nous ma parole !
Ici, je ne vais pas pour parler de ses convictions comme la lumière jaune contre la lumière blanche, mais le franglais. Oui, en voilà une thématique bien houleuse ! Mais votre homme n’a peur de rien, enfin, si des épilations, alors ni, ni une, me voici, me voilà !
L’anglais, en soi, n’est pas l’ennemi. Au contraire, il faut bien que nos voisins le parlent pour s’apercevoir que le français est la plus belle langue qu’il soit. Non, mais, sincèrement, faire des intonations qui montent et qui descendent, avec ce son qui donne l’impression qu’on est en train de mâchouiller en permanence un chewing-gum, j’ai jamais compris au délire. Il aurait fallu que ça soit notre français qui prime, mais bon, on ne pas refaire la grande Histoire, c’est comme ça, mais, moi, tout de même, je boude !
Le problème dans tout ça, c’est que l’anglais domine tellement partout qu’on l’insère et la mélange à toutes les sauces dans notre propre plat français. Alors, pourquoi ? Hein oui, pourquoi ? Déjà qu’on se le coltine assez à l’international, dans nos séries, et jusque sur nos boîtes de céréales, alors pourquoi doit-on nécessairement insérer de l’anglais dans notre français ? Genre, c’est classe, genre c’est plus court, ça va plus vite, c’est plus efficace ! Non alors non !
Le français, c’est le français. L’anglais, c’est l’anglais. Tu choisis ta langue et tu l’assumes du début jusqu’à la fin. Tu n’intervertis pas tous les deux mots ! Ha mais je vous vois venir ! Et dans le boulot alors ? Je sais que c’est dur. Même moi, dans l’immobilier, je me fais avoir ! « Attends, j’ai un call pour relire avec l’asset les marks up du term sheet. ». Ha mais oui ! Mais il faut prendre du recul, faut prendre sur soi, pour reformuler comme suit : « Attends, j’ai une réunion téléphonique pour relire avec le gestionnaire du portefeuille les marques de révision de la lettre d’intention ». Oui, c’est un poil plus long, mais, plus c’est long, plus c’est bon ! Puis, hé, ça fait bien plaisir de parler la langue de notre beau pays ! On se sent chez nous ! Ca sent bon le camembert et les p’tits hommes de Pigalle tout ça ! Cocorico les gars !
Après, il ne faut pas non plus rentrer dans les extrêmes. Ce n’est jamais bon, les extrêmes. Surtout en ce moment, on voit le résultat ! On est obligé de se lancer dans une économie spéciale pour financier l’Effort des Bisous ! Parce que c’est connu, si on se fait des bisous, il n’y a plus de conflits ! Alors vaut financier les bizoukas, les mittrabaves, et les bombarkiss. Tout ça, ce n’est pas gratuit, ça ne se trouve pas dans une pochette surprise ! Et voilà je m’égare ! C’est de votre faute tout ça ! Je disais, il ne faut pas non plus pousser trop loin le concept. En effet, si on applique la logique jusqu’au bout, cela signifierait que vous n’allez pas « dans un fast-food pour commander un menu maxi best of hamburger Big Mc potatoes, quatre nuggets avec un Mc Flurry aux M&M’s » mais « dans un établissement de restauration rapide pour commander un menu en format géant composé d’un casse-croûte à la viande de bœuf haché grillée avec des pommes de terre taillée en lamelles, de quatre morceaux de poulet frit, et d’une crème glacée surpoudrée de dragées au chocolat »… vous voyez bien que tout ça est d’un ridicule ridiiculeux !
Non, il faut savoir utiliser l’anglais quand le mot est bien anglais. Ainsi, vous avez pu constater que j’ai employé le mot chewing-gum au début de l’article. Ce mot, pourtant anglais, est bien ancré dans notre langue et fait partie de notre culture malgré tout. Nous n’allons pas dire gomme à mâcher. C’est étrange, c’est bizarre, ça ne colle pas. Enfin si, le chewing-gum, ça colle. Surtout dans les cheveux. Bref, c’est pas le sujet ! Arrêtez de me divertir ! Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on peut dire fast food, on peut dire hamburger… ce sont des tournures propres à la langue anglaise. C’est de l’anglissime. Ou de l’américanisme. C’est selon. Rah ils nous font bien chier quand même à ne pas parler notre langue.
Oui, quoi ? Le nom de mon blog ? Pardon, j’entends mal, je passe sous un tunnel… je… krrr krrr. Je coupe j’entends plus rien ! *s’enfuit*
ps : pas mal cet hamburger, hein ? Hé bien ce n’est pas français, c’est portugais. Et il est quasiment minuit (oui, j’ai posté à temps….) et j’ai faim maintenant. Bravo, vive la France ! Et le français !
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