Quand la bifle fut venue.

Alors que Y se dépeuple de mes potes pour laisser encore plus de place à une bande de dégénérés finis à la pisse (et encore, ce n’est pas gentil pour la pisse), je déplore que Blouskaï ne trouve pas encore cette vitalité nécessaire pour devenir un réseau, je ne dirais pas « normal » (qu’est-ce que la normalité, après tout ?) mais un réseau qui se conforme aux lois par une modération effective. Ouhlà ! J’entends déjà des ronflements dans le fond de la salle ! J’arrête donc mes réflexions sérieuses et je vais parler de cul. Enfin, plutôt de bite ! Ha ! Des applaudissements ! Bande d’obsédés ! Je ne vous ai pas demandé d’arrêter ! Applaudissez encore ! Oh ! Ha oui ! J’adore !

Je parlais de Y car, ayant un compte depuis 2012, son contenu est une véritable source d’inspiration pour ce blog. Ne sachant pas le devenir des réseaux dans 100 ans (je serai mort), ou alors dans 10 ans (je serai un véritable papa), ou alors dans 5 ans (j’aurais quelques poils blancs en plus), ou alors demain (je ne verrais pas trop la différence), j’aimerais pouvoir transférer ici sur toutes les plus belles bêtises que j’ai plus racontées jusque-là. Et il y en a eu !

Parmi elles, j’étais très inquiet du débat houleux sur la bonne orthographe du mot « bifle ». Une discussion on ne peut plus sérieuse en soi, et je suis fort chagriné que la société ne s’en soit pas emparée. C’est comme ça, on préfère parler des enfants qui se font kidnappés… ce monde court à sa perte depuis bien longtemps mais bon ce n’est que l’avis d’un simple homosessuel vivant en banlieue parisienne.

Pour en revenir à la bifle, j’ai en 2022 rédigé une véritable lettre à l’attention de l’Acacadémie Française pour savoir s’il fallait l’écrire avec un ou deux f. Si vous êtes perspicaces, et j’ai cette certitude que vous avez cette noble qualité, vous savez déjà comment cela s’écrit officiellement puisque j’utilise la bonne orthographe depuis le début de l’article. Toutefois, ce n’est pas le résultat qui compte mais la recherche de la Vérité Vraie Véridique alors, j’ai retrouvé pour vous, ou plutôt Michel Notre Mère à Toutes car je cherche très mal sur Y, ce fameux courrier que j’ai bien adressée à ladite Acacadémie. Alors, sans plus attendre, la voici, la voilà (vous me pardonnerez pour la qualité, j’avais pris en photo avec mon téléphone car je n’avais pas fait de scan car le scanner était au bureau et je me voyais très mal le faire depuis le bureau) :

Il est bien mon courrier, hein ? Il est beau mon courrier, hein ? Il sent bon mon courrier, hein ? Tu veux lui faire l’amour mon courrier, hein ? Hé bien, les Acacadémiciens en ont que faire puisqu’ils ne m’ont jamais répondu !  C’est on ne peut plus dégueulasse quand j’ai appris qu’un autre gars, un dénommé Fabrice, a juste envoyé trois pauvres lignes par courriel avec la même question et, lui, a eu le droit à une réponse de leur part :

Je ne suis toutefois pas rancunier et je ne cherche aucune vengeance : juste que l’on brûle cette Acacadémie jusqu’à la dernière planche, c’est là une requête tout à fait légitime et proportionnée vous y conviendrez. Ça permettrait aussi de faire des économies, c’est un peu beaucoup ce qui est recherché en ce moment ! Bon, je me calme et je vous laisse. Désormais, merci de bien vouloir écrire le mot bifle de la bonne façon. Bien cordialement, l’Érection.

ps : je vous tire sans aucune raison ma plus belle langue. On peut penser que cela n’ait pas de lien avec l’article, et pourtant : c’est pour dire que je me soucie de la « langue » française. Oui, je sais, j’ai des traits d’esprit tout ça.

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