Le jour revient (et je revis).

« Ah ! Que d’insolence dans le silence », comme le chante si bien Jeanne à la Ramasse. Constatez par cette première ligne introductive que je suis toujours Jeanne-Massifié, c’est peut-être incurable et que ça me restera à vie. Je le crains car, quand je vois mes compagnons homosessuels qui ont déjà vécu un peu plus longuement que moi, je crois que cela s’empire avec l’âge. Je m’y ferais, que voulez-vous. On s’habitue à tout. J’irais voir la ou le ou iel meilleur•e•iel• des spécialistes pour que je ne chante que dix fois par jour au lieu de cent, et pour que ma voix ne soit que murmure. Oui, j’ai su que si on ne faisait rien, si on n’avait pas le bon traitement, on finissait par hurler TOUTE PREMIÈRE FOIS à tout bout de champ et qu’on pouvait en mourir d’épuisement. Or, j’ai encore de bien belles choses à découvrir dans cette vie. *regarde soudainement les infos dans la télé et les journaux* …… enfin, je crois.

Tout ça pour dire que je brille par mon absence, telle une Appeul Ouatch qui s’allume en pleine salle obscure de gourgandinerie et que, les mains sur les yeux, on hurle à son propriétaire de l’éteindre. J’ai un emploi du temps de Premier Mitrique d’’Homossessueland, sans son salaire. Ce qui est bien dommage car, avec ces pièces sonnantes et trébuchantes, j’aurais pu consacrer l’entièreté de mon temps à mes blogs, dont celui-ci. Vous auriez alors eu une lecture quotidienne. Oui, comme dans les chroniques des Taroternton. J’en suis à un point où je vous écris les présentes depuis un RER A blindé. Il doit bien y avoir deux ou trois personnes qui me lisent  depuis mon épaule. HEY LES GARS BITE BITE CUL CUL POIL POIL ! Ha voilà ! Ils ont détourné le regard ! Je le savais ! Sauf un ! Ha ? … mais c’est qu’il est plutôt à mon goût. Salut, toi ! … tu es disponible ce soir pour une partie de Touisteur en petite tenue de dentelle tout en poussant des « hihihi » aigus ? Ha, mais voilà que je m’égare de nouveau. Sois professionnel Axel, sois professionnel ! *prends quand même discrètement le numéro du suce nommé*

Alors, sans me justifier, je me dois tout de même d’en expliquer les raisons. Déjà, je me retrouve avec une charge de travail plus importante que d’habitude. Cela peut arriver même à des gens bien comme moi. Voilà, pas le choix. On me donne, je prends. Oui comme dans un lieu de gourgandinerie. Oui, je sais. Calmez-vous enfin ! Reprenez donc un peu de l’eau minérale. Ou alors du Cola breton parce qu’on doit bouder les américains pendant un temps c’est le temps de la résistance tout ça. Voilà. Reprenons. Nous en étions sur le travail. Le travail qui fait que, le soir rentré, je n’ai pas forcément envie de me remettre sur un autre ordinateur pour réécrire de nouveau même si je vous aime. Vous le savez, hein, que je vous aime ? Mais oui mais oui, voilà !

Puis, comme vous le savez, je suis poursuivi par un tueur en série depuis un mois maintenant et je passe pas mal de mes soirées à avancer dans l’enquête pour qu’Adam ne fasse pas quitter la vie de mon corps. Comme le temps passe vite ! C’est là qu’on voit que la vie est précaire ! Surtout quand on sait que notre carotide peut être tranchée par un joli couteau venu de nulle part. D’ailleurs, il s’en est passé des choses depuis mon dernier article sur le sujet. Je vais devoir vous mettre à jour de tout. Si je n’ai pas trop d’occupation, je le ferais depuis le train demain car, oui, demain, c’est mon tour d’aller voir mon Homme du Sud.

En parlant de Soleil, les beaux jours reviennent aussi sur la capitale et j’espère que cette année nous serons bien. On nous a volé une heure de dodo ce weekend mais au moins le Soleil est là à 20h et sera là de plus en plus en tard alors je revis. Ce qui explique cette photo de votre humble serviteur en illustration. Oui, vous pouvez imaginer des choses sales, je vous l’autorise sinon vous allez refouler vos pulsions et vous faire mal au ventre.

Bon. À très vite. Demain soir j’espère.