Chose promise, chose due. Moi, je suis un homme de parole. Un homme de parole avec une grosse bite. Maintenant que le cadre est homosessuellement bien placé, nous allons, tous ensemble, passer une bonne soirée. « Chose promise, chose due de quoi, d’abord ? » allez-vous me dire, tout suspicieux. Allons, allons ! *tapote l’épaule* Sommes-nous pas des hommes de confiance ? Des hommes de confiance avec des grosses bites ? Alors… alors ! *retapote l’épaule* Prenons-nous la main pour nous emmener vers demain, pour nous donner la confiance en nos pas, nous prendre pour des rois (si, une fois de plus, vous n’avez pas la référence musicale, je vais finir par m’énerver une bonne fois pour toutes, et oui, même avoir une grosse bite ne vous excuse en rien).
Alors que les Enculés vont bientôt diffuser leur nouveau spectacle sur TFOuin, Entre nous… parce qu’on est entre nous avec des bonnes grosses bites bien juteuses… je n’ai pas très bien compris la chanson « On construira le monde d’hier, on sera toujours d’accord, du moment qu’on se déteste encore » mais bon, je suis peut-être un bimbamboomer, qui ne comprend rien a rien, qui ferait mieux de laisser sa place à la génération suivante. Peut-être. La retraite à 34 ans, j’y pense. En attendant, je vous rédige cet article avant le spectacle, et aussi durant ledit spectacle, mais durant les publicités, ou alors sur certaines chansons si vraiment elles sont moins… attrayantes (non, je ne peux pas être virulent, c’est pour La Bonne Cause et tout ce qui est pour La Bonne Cause ne peut en aucun cas être attaqué, c’est comme ça).
Mais, ne voilà-t-il que mon esprit, fort bien construit, si complexe, s’égare encore ? Alors, revenons, au sujet. Chose promise, chose due, grosse bite promise, grosse bite due, souvenez-vous : il n’y a pas plus tard que trois jours, c’était le 4 mars, mardi, précisément, de cette présente semaine, je vous avais informé que l’Homme du Sud m’avait offert un jeu. Allez, si vous ne l’avez pas lu, je vous remets le lien, parce que je suis gentil, et surtout parce que je ne vais pas revenir là-dessus. Hé bien oui : déjà que je rédige un article par jour, un article hautement qualitatif d’autant plus, si en plus je dois me répéter, on ne va pas être rendu… non mais !
Alors, ce matin, je me réveille, je me dis que c’est peut-être le début du premier jour du reste de ma vie (beaucoup de références culturelles, je le sais, avec moi, on apprend tout s’amusant), parce que j’ai reçu 9h, sur le Ouatzapp, un message vocal de ce fameux tueur. Cela se résumait ainsi :
« Salut mon gars, je te prends comme cible. Hé bien oui, c’est comme ça, ne te pose pas de questions, car tu n’auras pas de réponses. On dit de moi que je suis un tueur en série, c’est fort de café quand même. Disons que je sais récompenser les méritants, je cueille les fruits mais je coupe les branches faibles. Si tu as peur, tu fais bien fait d’avoir peur. Je suis appelé à sauver le monde, notre monde. Ce qui vient au monde pour ne rien troubler, ne mérite ni égard ni patience. Tu m’appelleras Adam. »
Ma réaction ? Ouh là là, mec ! Tu en a tiens une bonne ! Il est où le fournisseur dans le département de la Seine du Méchant Denis ? Je viens direct, j’en prends un pack de dix ! Fiou ! Quelques minutes plus tard, je suis contacté par Nadia Lemmeur. J’ai alors pensé à la pub sur le fromage… mais si vous savez : Du Lemmeur où je fais un malheur. Bon, disons, que je n’étais pas encore dans l’ambiance parce que je me tapais un fou rire tout seul à 9h10 du matin. Là, elle me dit qu’elle sait que j’ai été contacté par ce grand malade, qu’il fallait surtout pas lui parler, que le fait qu’il m’ait écrit est une magnifique opportunité, car j’ai son numéro de téléphone. Là, elle m’envoie une photo d’une feuille A4 chiffonnée sur ses jambes parce que, Madame la policière, elle, elle a tout à fait le droit de m’écrire depuis sa voiture qui fonce sur Paris et de prendre des photos de documents confidentiels pour l’envoyer à des gens. Alors, sur le papier, il y a des noms, Les 5 derniers numéros de téléphone, et un opérateur de télécom. Je vois les connus, et là il y a un opérateur que je ne connais pas qui apparait à plusieurs reprises sur le papier. Hmm. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Madame la Policière me dit de lui donner le nom et le télécom du tueur. Alors, moi, je suis parti sur la mauvaise piste, j’ai été réécouté le message de l’autre, là, vous savez, celui qui veut que je devienne un cadavre. Il a dit qu’il voulait que je l’appelle Adam. J’ai cherché Adam sur le papier… pas d’Adam. Alors, bon, ensuite, j’ai fait ce que vous tous vous auriez fait à ma place : en cherchant par le numéro de téléphone… hé bien, là, bravo, j’avais un nom de famille et ce fameux télécom dont je ne connaissais pas le nom.
Je donne tout à Madame la Policière… elle me dit c’est super ! Maintenant, il faut que j’aille contacter l’opérateur et voir comment faire pour géolocaliser le téléphone de celui qui veut ma peau d’homosessuelle. Alors, je tape le nom de ce fameux télécom sur l’Internet. Forcément, c’était un site fabriqué de toutes pièces par les bons soins des ordinateurs du jeu. Je tombe sur une page : vous avez perdu votre téléphone, comme un con, ou vous vous êtes fait volé votre téléphone, comme un con, alors, écrivez-vous, comme un con, à l’adresse suivante ...@commeuncon.fr. Non, bien sûr, ce n’était pas cette adresse mais j’ai reconnu la fin : c’était celle des enquêtes préliminaires (hmmm… préliminaires *voix d’Homer*). J’envoie ainsi un courriel en me faisant passer pour le tueur, j’écris :
Madame, Monsieur,
« Par la présente, je vous informe avoir égaré mon téléphone, sans doute dans mon cul, au fond à gauche, alors, auriez-vous, si cela vous sied, l’obligeance de me communiquer sur le champ l’endroit où se trouve ce putain de téléphone qui m’a coûté une blinde sinon, je viens chez toi, je te tire la peau des couilles pour la mettre au bout de ton menton !
Bien cordialement,
La Direction. »
Un instant plus, tard on me répond (naturellement qu’on me répond, je suis pas n’importe qui moi, monsieur !) :
« D’accord Monsieur, je vous crois, comme le waqueteu, mais d’abord, répondez à la question de sécurité suivante : qui est votre poète préféré, d’abord petite pweute ?! »
La réponse était nécessairement dans le message vocal du tueur. Je le réécoute… il y avait cette belle phrase : « e qui vient au monde pour ne rien troubler, ne mérite ni égard ni patience. ». J’écris cette jolie dédicace à Donald Trompe sur le Goût-Gueule qui me dit que c’est de Réné Char. Hé bien voilà, je donne le nom de ce poète à l’autre.
« Super, Monsieur, je vous crois vraiment cette fois-ci. Voici la localisation… »
Là, j’ai le droit à un bout de carte, je vois une ville en Ile de la Belle France. Je la donne à Madame la Policière qui me sort :
« Wow trop bien ! Je te pensais teubé mais tu as grave fait mon travail ! As-tu pensé à venir chez nous pour casser du Gilet Rose ? Bon, c’est pas le moment de te parler de ton futur métier, je vais aller chez le tueur et je me le faire ! Je te recontacte. »
J’attends. Enfin, je télétravaille parce que c’est vendredi je travaillais quand même dans le même temps. Non, je sais bien travailler, je vous assure ne me dénoncez pas nous ne sommes pas encore de retour dans le début des années 40. Là, un nouveau message :
« Bon, je suis devant. C’est une maison calfeutrée MAIS le garage est ouvert. Comme ça tombe bien ! Je te donne mon identifiant pour que tu puisses te connecter à ma caméra portative des sécurités de la police parce que je t’aime bien p’tit ! Je rentre dedans une fois que tu es connecté ! Si jamais tu n’a plus de nouvelles de moi, n’appelle surtout pas la police ! Maintenant je vais lui mitrailler tellement sa petite gueule qu’on l’appellera Emmental ! »
Bon, vous vous doutez bien que, la Nadia avait réussi son coup, le jeu n’aurait duré qu’une heure, et que mon chéri se serait bien fait arnaqué en me l’offrant. Alors, je me connecte, et là je tombe sur une vidéo de cinq minutes. J’ai été cherché les Aime Haine Aime’s, je me suis mis tranquille sur le canapé, puis j’ai alors vu Nadia se mettre à la première personne, arme à la main, avec la caméra sur elle. Elle rentre par le garage, fait le tour dans le salon, voit personne au rez-de-chaussée. Elle décide alors de monter les marches… elle rentre alors dans la pièce à gauche, car elle voit de la lumière. C’était celle d’un lampadaire d’une chambre. Dans la chambre, elle regarde… elle voit des documents sur le bureau. Elle voit sa tête puis, là, soudainement, ne voilà-t-il pas qu’il Y A LA MIENNE AUSSI ??!!! Soudain, le drame, le tueur arrive, tout cagoulé, et la marave bien comme il faut. Elle meurt sous mes yeux, et je me sens impuissant (comprenez bien que ce n’est pas de cette impuissance-là qu’on parle…). Le tueur casse la caméra.
Et voilà ! Pochtrone sur sofa !
Depuis, rien de plus. Plus de messages, rien. J’ai déjà perdu ma seule alliée. Et je m’attends à ce que le tueur me recontacte demain ou dans la semaine. Je ne suis pas bien, je ne veux plus dormir tout seul !
Adieu, je vous aimais !