C’était sûr. Ha mais si. C’était sûr que je n’allais pas pouvoir tenir le rythme de publication. « Un jour = un article », c’était se jeter d’avance au fin fond de la salle obscure de la gourgandinerie extrême et espérer ne pas voir le grand Zboubi le Zboub. Alors, je me rattrape comme je peux, j’abuse de LMQPDPDLPAQCAEPDLFQELP, et cette machine, toute belle, toute nouvelle, que j’ai acquis au bout de 120 ans d’économie, va finir par exploser. Ha, pauvre de moi, plaignez-moi, priez pour ma pauvre âme homosessuelle, priez…
*se roule par terre*
*pleure des océans de larmes de sel et de sang*
Hum.
*se relève et ne pleure plus d’un coup*
Ce qui est bien, au moins, c’est que je peux vous raconter la soirée d’hier (soir, donc, suivez je sais pas). C’était l’anniversaire du chewi de mon ami Mathieu. Mais comme il existe là encore au moins 5 Mathieu dans mon entourage, et que je ne peux citer son nom de famille, nous allons le nommer Mathieu la V. Voilà. C’est bien ça, Mathieu la V. Je disais, donc, que c’était l’anniversaire du chewi de Mathieu la V. Sauf que, là, vous allez voir, ça va faire mal. Sans doute à vous aussi. Alors, je vous préviens, je vous laisse encore le temps de quelques mots. J’espère que vous êtes bien assis, que vous avez un grand verre d’alcool bien fort devant vous, et que vous êtes prêts à le boire cul sec. Non… je n’ai pas dit de prendre un cul sec. Laissez le derrière du pauvre homme à vos côtés tranquille. Prenez le verre. Voilà. Attention, je me lance : le chewi en question vient de fêter ses 30 ans.
*boit son grand verre de vodka pur*
Ha ! Fiou ! Ca nettoie par là où ça passe, hein ! Maintenant qu’on a tous pris plus de rides sur la gueule, nous pouvons continuer sur des choses bien plus agréables. J’ai été gentiment invité à cette soirée, dans un bar homosessuel que je ne connaissais pas, du moins, dont j’ai appris son existence il y a quelques semaines près de Pastille. Surprise : j’apprends que l’un des propriétaires dudit bar est un pote perdu de vue depuis des années. Et que je connaissais aussi l’un des invités que j’avais également perdu de vue depuis des années. Je me rends compte que j’ai dû abandonner beaucoup de potes au bord de la route depuis des années et que je ferais bien d’aller les chercher. Même si les mettre en laisse près d’un arbre, je ne sais pas, ça commence à me faire des chatouilles dans le bas-ventre…
Des jeux, des copains et des amis et des membres de la famille qui se retrouvent, un double anniversaire – nous aimons les double) – et, oui, c’était aussi l’anniversaire d’un ami de Romain, mais, lui, 40 ans. Ouf, pas besoin de se resservir à boire !). Il y a des jeux, dont un qui consistait à trouver son binôme selon ce qu’on avait comme personnage de jeu sur l’étiquette collé sur soi. Moi, j’avais Link, puis fallait que je trouve ma princesse et qu’on se fasse prendre… en photo avec le Polarhémorroïde. Est-ce que je suis fier de ce jeu de mot ? Je ne sais pas, j’y réfléchis encore.
Puis, les cocktails étaient bons, les bières étaient bonnes, les vins étaient bons… vous l’avez compris : j’ai l’alcool social. Ca m’a permis de faire connaissance avec plein de nouveaux garçons. Ils étaient tous beaux, d’autant plus. Moi, vous savez, je ne parle pas aux moches*. Puis après je suis rentré à quatre par terre en prenant le dernier RER.
*La Direction attire l’attention de son lectorat sur le fait qu’aucune discrimination n’est faite envers les personnes qui n’ont pas un physique facile et estime qu’elles méritent autant de droits que les autres.