Ne voilà-t-il pas que je suis de retour sur un blog ?!

Moi, j’étais très bien sur le réseau social Touitteur avant que ça devienne Y/. J’y loge mon compte actuel, créé depuis 2012, avec plus de 45 000 abonnés (même si le 3/4 est constitué de bots et de gourgandines). J’y postais mes états d’âme, à savoir râler sur le mauvais temps, l’état du trafic lamentable des transports publics (d’abord la ligne 8, puis le RER A, puisque je m’éloigne progressivement de la capitale, peut-être demain un RER, après-demain un TGV, après-après demain un avion, après-après-après demain une fusée on ne sait pas), et sur ces gens qui ne savent pas orthographier correctement le mot bukkake*  (peut-on encore les qualifier d’être humains ? Moi, je serais partisan de leur retirer tous les droits et de les traiter moins bien que des déchets mais ce n’est qu’un avis personnel posé là).

Fort de mes râleries, et de faits rapportés en tout genre, que certains osent qualifier d’égarements, de délires, de déviances, voire même de « preuves irréfutables d’un trouble manifeste grave de santé mentale », je me suis fait un petit nom dans la place de Y/. On me reconnaît dans la rue, on me salue, on lève son chapeau haut de forme avant d’incliner la tête, on me propose de boire un verre de son meilleur vin rouge dans un château, on m’invite gratuitement aux meilleures soirées mondaines, on me propose de venir sur les plateaux télé, de prendre un portefeuille ministériel au gouvernement, on m’empresse même à être candidat aux prochaines élections présidentielles de la Grande France Forte

Mais, voilà, tout à changé depuis que le Étron le Musc a racheté le Touitteur en arrivant dans les locaux avec un lavabo dans les mains pour un jeu de mots anglais, l’ait nommé Y/,  licencié je ne sais pas combien de personnes, ait appliqué sa politique de libertsertàrien (qui consiste grosso merdo à ne plus modérer ou limiter quoi que ce soit au nom de la liberté d’expression sauf quand celle-ci touche à celle d’Étron le Musc, vous comprenez ?), ait mis en œuvre un algorithme tel que les abonnés certifiés (ceux qui ont payé un abonnement) sont mis en avant dans les publications, les autres abonnés ayant été jetés dans les oubliettes. Le foutoir est tel que Y/ a valoriser le pire de ce qui peut ressortir de l’être humain : c’est plein de mots qui finissent en isme et en phobe. Tout ça pour dire que depuis un bout de temps le réseau reflète parfaitement son propriétaire, et que l’on lire des choses que l’on ne souhaiterait pas lire, de la part d’utilisateurs que l’on ne souhaiterait pas voir.

Alors, certains Twittos, ayant déjà senti l’odeur de la merde avant de voir la merde elle-même, se sont tournés vers BlouSkaï, dont son nom est très certainement une référence à Édith la Piaf pour sa chanson Le Ciel Bleu. Pour bien comprendre, c’est un réseau social comme le Touitteur de la bonne époque, mais avec des options en moins. Et il a été conçu par le même gars qui a inventé le Touitteur mais qui l’a cédé à Étron le Musc : Jack Brassé. Bah bravo Jack, hein bravo ! Et, le BlouSkaï est de plus en plus utilisé depuis le jour où Étron a eu un malheureusement raidissement soudain du bras qui ne pouvait qu’être un salut romain, what else ?

Et c’est ainsi que, bon gré mal gré, je me retrouve à poster sur BlouSkaï, en regardant de temps en temps d’un air médusé, c’est-à-dire avec un vernaculaire sur la tête, le contenu de Y/, où, plutôt le Réseau des Bras Très Raides. Je vous avoue avoir du mal encore à y prendre mes marques puisque l’on passe d’un monde mis à feu et à sang à un monde où nous buvons notre petit thé vert, accompagné d’une madeleine ou deux (soyons gourmands), tout en montrant nos cartes de Pokélol. Mais, au moins, je me dis que l’on retrouve un réseau un peu plus… un peu moins… un peu moins plus calme. Jusqu’au jour où Étron cédera lui aussi son réseau à quelqu’un d’autre, en espérant pour le plus moins pire. Mais en attendant, on a le BlouSkaï. Mais vu que Jack l’a lui-même quitté, je me suis dit, que, finalement, est-ce que l’on peut vraiment compter sur les réseaux sociaux pour perdurer ? Demain, BlouSkaï pourrait lui-même être racheté par Étron et se nommer Z/, comme ça on finira l’alphabet avant de partir sur les chiffres.

Tout ça pour dire que ça m’a fait réfléchir. Oui, des fois, j’ai mes neurones qui se connectent, incroyable je le sais. Monsieur le Greffier, je vous prie de bien vouloir le noter sur votre papier. La conclusion est simple, et conne aussi, très très conne, si si, vous allez voir : on est mieux servi que par soi-même. Voilà, je vous l’avais dit que c’était très con. J’ai même eu un début de rot-vomi en l’écrivant. Pourtant, c’est la Vérité Vraie Véridique. L’Internet voit naître, évoluer et mourir des réseaux. Il était temps que je trouve un support qui ne me fera pas de défaut : un blog.

Puis, ce n’est pas comme si c’était la première fois. J’ai déjà un blog pour l’imaginaire, je pouvais très bien en avoir un second pour le perso. Surtout que, il y a très longtemps déjà, j’avais un Skydaube où j’écrivais des poèmes d’ado mal dans sa peau, en format italique et des couleurs sombres de partout, avec des illustrations de loups. Puis ensuite un VacheBlog, avant que la plateforme elle-même tombe en désuétude. Avoir son propre blog sur son propre hébergeur, c’est, à ce jour, à savoir le 15 février 2025 à 12h10 pétantes messieurs dames, ce qui me semble le plus approprié.

Hé bien ouais : plutôt que d’écrire 30 000 messages par jour qui se perdent sur un réseau, je me dis que changer mes habitudes de vieux boomer ça serait une bonne chose. Maintenant, je n’écris que 29 999 messages par jour sur BloueSkï et j’ai ce blog. Au moins, ici, c’est moi qui décide un peu ce que je veux. Et sans publicité  et avec un nom de domaine .fr ! Hé ouais, je mets les moyens ! Alors, bon, là, comme ça, je sais, c’est un peu vide. Mais c’est comme un appart : laissez-moi le temps de le meubler et de le décorer à mon goût ! Peut-être que ça sera bien, peut-être que ça sera un taudis, on verra. En attendant, j’ai envie d’écrire comme je le fais sur les réseaux. C’est comme Bref 2 qui vient de sortir sur Dix-nez- : c’est un format un peu plus long.

Allez, j’ai un lexique à préparer. Oui oui : il vaut quand même mieux avoir une base pour comprendre le Axelien. Parce que oui, c’est mon prénom. T’as un problème avec ça d’abord ? Bon, allez : le lexique. Ha mais… si vous ne me laissez pas partir je ne pourrais pas le préparer. Bon, à 3 on raccroche en même temps… 1…2… ha ha mais tu n’as pas raccroché ! Allez 1…2… ha ha mais non n’attend pas que je raccroche. 1… 2… bon tu fais chier Jean-Jacques ! *raccroche*

*oui j’ai écrit « bukkake » dès le tout premier article mais il fallait s’y attendre, non ? C’était plus qu’une évidence, que dis-je, une obligation morale ? Si je ne respecte pas les us et coutumes, qui le fera, hein ?!! 

2 commentaires sur “Ne voilà-t-il pas que je suis de retour sur un blog ?!

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